Je suis dans l'incertitude du texte, dans le doute hérétique et glacé d'effacer l'entrelacement des mots et de leur voix. De désorganiser la présence qu'ils apportent. Je cherche leur soutien et je les esquive, j'avance en solitaire dans le silence de l'écoute. Je suis déplacé.
Je balance dans leurs mouvements incessants entre tournoiement et silence. C'est ma faiblesse de bouger avec eux. Nous sommes déplacés en bout de souffle pour écrire encore.
Et nous écrivons.