Il y a l'horreur sur notre vie qui tremble. Nous les perdons irrémédiablement. Nous ne sommes pas assez heureux pour les protéger, pas assez libres, pas assez fous. Les protéger en étant parmi eux dans la douve ensanglantée. Ils brandissent leurs cris d'espoir en même temps que leurs bras morts qui retombent sur nous. Tous sont nos enfants qui demandent des rêves à la vie brusquement dispersée, fragmentée, brusquement anéantie. Tous sont nos enfants qui ne se relèveront pas.