Nicolas de Staël écrit :
Ce n’est pas vrai, nous ne courons pas toute la vie vers ce et ceux que nous aimons : l’imagination seule fait tous ces voyages. D’ailleurs totalement interminables et elle ne trouve rien que des fantômes d’aspérités ou de charmes dont elle nourrit tout ce qu’elle touche de la plus lustrale sensibilité jusqu’à la plus absurde convention, c’est d’autant plus vrai que face à face, bien en vie, tout est à reconsidérer, à refaire, à recommencer, alors que le labyrinthe sensationnel nous avait amenés jusqu’au point quasi tactile des choses, immuable.
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