------------ Survivance des anciens mondes, sans mélodie, sans parole, juste des gesticulations, survivance de l'absurde et des miséricordes, des prières frelatées, survivance des aveux extorqués, mort en défaut, mort en survie, survivance des prophètes, toute une horde d'imbéciles. Où sont les places ? Ni orgue ni harpe, ni qanûn, ni oud, seulement des rengaines agenouillées à foison jusqu'au harcèlement, à en perdre la raison, ce qui est si simple à obtenir expulsez-nous, ce qui serait si simple sans passé maudissez-nous et sans futur loi terrible des fanatiques. Dieu n'est pas mon ennemi, les prophètes oui. Ce que ne dit plus la candeur, ce que la vérité a oublié, ce que la sincérité cache, toute l'exécration de l'humain est là. Où disparaît le réel il y a encore des pièges. Peuples mortels, même l'anathème n'a plus de valeur, le crime de l'esprit est une faute. Ce qui nous vaudra notre disparition. Les ombres sont trop épaisses. ------------
* Sur la symphonie n° 4 en mi bémol majeur dite romantique de Anton Bruckner
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