La douleur s'insinue dans le phrasé qui départage l’eau vive des voyages, la rivière des embrasements lointains, la mer et son berceau. Les partitions sont ainsi, des paraphrases d’un réel qu’on voudrait sans plainte, sans fuite vers le fini de l’infini. Retournement des prétentions et des images. Il n’y aura aucune ressemblance possible ou vraisemblance entre Bess et les terres battues de silence. Elle est toute entière le silence épaillé de ses doutes.
Autant de danses pour une errance impossible. Autant de danses pour surseoir et suspendre le temps. Tout s’arrime aux cimaises du ciel, les mains, les corps, les mouvements désordonnés de la mer et des vents mêlés, les hautes et lointaines espérances avec cet agacement des lèvres, tout s’arrime et voudrait danser, voudrait s’aimer, tout s’arrime sauf les ailes des anges.