Dans cette ombre, partagée de gauche à droite par une ligne plus claire, dégradée de bas en haut du plus sombre au plus lumineux, selon que le regard s'attarde sur la séparation ou sur les parties, selon les rencontres qui nous retiennent, selon le silence (le mieux serait de faire silence), selon la courbe qu'empreinte l'ombre de l'ombre, par moment plus dense (mais pas noire), selon le vent ou la pluie ou un rayon de soleil qui rendent , parce que la tentation de nous échapper est forte, l'ombre plus accueillante, dans cette ombre le monde a pris sa place, le monde en soi de l'ombre.