Chère N...
Toute frontière cache dans ses détours - tout au long des collines qu'elle partage - des linéarités mentales, des ligaments vivants, des heurts droits de bas en haut qui remontent dans la chair pour l'irradier et les traits - plus ou moins prononcés - qui la prolongent s'effacent dans les abîmes du cerveau qui tente de la penser.
Penser la frontière !
Il est question d'instrument, de choix de couleur et de mesure du pas. Il est question d'arpent et d'épaisseur du trait. Il est question du plaisir qu'on y prend.
Penser la frontière !
Répéter ce motif jusqu'à la fin.