L'horizon, au bout de la main, plié sur ses bords, ourlé dans son extrémité, marque la limite des lignes et des séparations. Le sort veut qu'il tombe sur lui-même et chaque chute enfle ses flancs d'une lumière nouvelle, d'une couleur en chapelet qui le maintient encore droit.
L'horizon droit sort de cette périphérie plate qui l'absorbait entièrement pour devenir la première silhouette visible de lui-même. Aujourd'hui il vit retranché. Demain il sera orée, rive et lèvre du pays et de ses commencements, grande frontière étagée de haut en bas des confins de la main qui le porte.