ALLER ET VENIR
Encore une question de méthode : s'arcbouter sur ce reste de nuage blanc en plein-ciel, nuage qui dérive sous le vent selon une trajectoire finie. Il se diluera dans la lumière, inexorablement.
Organiser cette vision, la rendre palpable, lui donner corps.
Les sentiments sont ainsi : ils surgissent, occupent la place, passent, résistent parfois, s'estompent, redeviennent le vent qui les ont portés, disparaissent.
Il faut incriminer le ciel. Il nous assassine en nous volant nos peurs.
Nous restons seuls.
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