LA PORTE ETROITE
Ecrire à la fenêtre du ciel. C'est bien la meilleure posture qui donne ce grand sentiment de liberté - être souverain - qui donne à nos désirs une lumières et des ombres, qui magnifie l'instant-là, le seul présent (bien reçu) de ce bas-monde, celle qui conforte - aussi - notre humilité car nous sommes bien petits.
Répéter que le ciel est vide et, pour cette raison, y plonger sans cesse notre regard, non pour espérer y déceler quelque chose, mais pour y perdre ses sentiments et en retirer ce petit plaisir - qui serait vain ? - d'être-là.
Ecrire en bordure du ciel, au bord de sa vie. Il y a toujours une réception d'étoiles dans les regards lancés vers le lointain. C'est là une part de bonheur. Ne jamais fermer la fenêtre !
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